Petite histoire de stress Episode 2
Nathalie des Dorides, consultante associée OPP
Découvrez la mécanique de stress du type ESFP
Vous avez aimé l’épisode 1, alors cette série continue avec Alice, de type ESFP.
Alice, 25 ans, ESFP
Je rencontre Alice, 25 ans, qui décide de s’engager dans l’organisation des start-up week-end pour une association. Elle me parle d’elle : « J’ai envie de vivre des moments forts, de vivre quelque chose ensemble », « J’ai cette opportunité qui vient, je fonce, je la prends », « Je vis ma vie à fond, je suis sur tous les fronts, je n’arrête jamais », « Je vois plein de personnes différentes, je passe ma vie à tester des bons plans pour sortir, il y a tellement de trucs que j’ai envie de faire », « Mon slogan : à 100%, dans l’action, ensemble. »
Voilà sa Dominante Se, le pilote de sa personnalité.
«Capacité à s’immerger dans le présent et à ressentir l’environnement par tous les sens. Apprend par expérimentation, trouve des solutions pratiques. » Extrait Source OPP
Mais la raison de son engagement dans ce projet se trouve aussi dans la 2ème partie de sa phrase : « Cette association travaille sur des problématiques sociales et environnementales. Je suis sensibilisée par ces thèmes et je vis des moments forts avec des gens avec lesquels je partage des valeurs communes, vivre quelque chose ensemble avec des gens très engagés, ça me nourrit.»
Au moment de décider de s'engager pour cette association, Alice a confronté son envie de s’investir aux questionnements suivants : « Est-ce que j’ai envie de prendre tout ce temps pour ce projet ? », « Qu’est-ce que je fais de tous mes autres projets ? ». Puis, en tant qu’animatrice pour faire face aux difficultés et à la tentation d’abandonner, elle précise : «J’ai dû prendre sur moi, je me suis dit, voilà tu t’es engagée tu continues», «Des amis m’avaient suivie, je me suis sentie mal vis-à-vis d’eux d’arrêter.»
Son Auxiliaire Fi joue son rôle de co-pilote et équilibre sa dominante :
«Capacité à créer l’harmonie autour de valeurs personnelles profondément ressenties. Recherche le sens de ce qu’on lui enseigne, discerne selon l’éthique. Empathique, accordent de l’importance aux autres et à eux-mêmes. » Extrait Source OPP
Le stress s'installe
Quand je l’interroge sur le stress, elle répond sans hésiter : « C’est quand je fais trop de trucs », « Je ne prends plus le temps car j’ai trop d’opportunités : envie d’aller à cette réunion, de partir en week-end, d’aller à l’anniversaire d’une copine, de marcher en forêt, je cours dans tous les sens et ce n’est pas toujours en cohérence avec mes projets. »
Alice ajoute : « D’habitude, j’ai un impact positif sur un groupe, je l’embarque, je suis très forte pour donner de l’énergie mais quand je suis en stress, j’ai tendance à emmener le groupe dans mon stress.»
1ère phase de stress : la dominante Se devient exacerbée. Ici, la recherche de toujours plus d’expériences sensorielles.
Alice raconte un épisode de fort stress: « L’organisation du 1er start-up week-end allait de travers, j’étais dépassée. Alors, j’ai commencé à ne plus donner de nouvelles, mon adresse mail ne fonctionnait plus et ça m’arrangeait … Puis, j’ai tout vu en noir : rien n’était pro, nous n’avions aucun outil, il n’y avait pas assez de participants… D’habitude enthousiaste, là, j’ai voulu annuler l’événement, j’ai vu la montagne de problèmes et ai pensé que je ne pouvais pas m’en sortir. J’étais l’inverse de moi-même, lors d’une réunion j’ai dit : ″Je n’ai pas envie d’attendre tout le monde, chacun apporte sa bouffe pour aller plus vite ″, j’avais totalement oublié le côté projet sympa ensemble, j’étais perdue, à me demander ″qu’est-ce que je fais de ma vie ? ″.»
2ème phase de stress: l’inférieure Ni fait irruption et se manifeste sous une forme maladroite.
Inférieure Ni : «Etouffement et paralysie d’agir. Impression de confusion et d’être dépassé par des possibilités désastreuses. Focalisation inhabituelle sur l’avenir à long terme où tout scénario est perçu avec pessimisme. Impressions négatives non fondées. » Extrait Source OPP
Retrouver l'équilibre
« Je suis sortie de cet état grâce aux gens, je me suis posée et j’ai repensé à ce qui était important pour moi. A la réunion suivante, on a retrouvé un délire commun et nous avons choisi le jingle de l’événement.»
1ère piste pour sortir du stress : utiliser l’auxiliaire (ici Fi)
« Puis j’ai hiérarchisé les problèmes et ai vu que la priorité était le nombre insuffisant d’inscrits, j’ai construit un plan d’actions et j’ai identifié 3 piliers dans l’équipe. Je ne suis pas du genre à procéder comme ça mais là, je l’ai fait !»
2ème piste : utiliser la tertiaire (ici T)
A bientôt pour l’épisode 3 !
Nathalie des Dorides, consultante associée OPP
Pour plus d'informations sur la mécanique du stress selon les types MBTI, voici des supports gratuits complémentaires:
- la dynamique du Type et les stress quotidien
- la dynamique du Type et le stress extrême
- Stress et personnalité : Comment dynamiser ses ressources ?