Stress ou sagesse : une affaire de personnalité

Ce n'est plus un secret pour personne : le stress peut avoir de lourdes conséquences sur les individus comme sur les organisations.

À l’occasion du mois d’avril, consacré à la sensibilisation au stress, nous faisons le point sur le sujet.

Poser un autre regard sur le stress

Comment les individus et les organisations peuvent-ils tirer parti du stress ? En quoi le fait de connaître son type de personnalité nous donne des leviers au quotidien ? Car oui, il est possible de gérer son stress non seulement pour diminuer les tensions, mais aussi pour en faire un élément moteur du succès.

Car ce n’est pas le stress qui nous tue, c’est notre façon d’y réagir. Ce n’est donc pas une fatalité, nous avons le choix. 

Dans les périodes de crises successives comme celles que nous traversons, lorsque nous ne pouvons pas changer les circonstances il ne reste plus qu’à changer notre attitude et notre approche vis-à-vis de celles-ci. La force mentale et la capacité à résister aux chocs ne sont pas innées, elles se travaillent. Nous avons tous en nous des ressorts, en partie innés, individuels et actionnables pour développer notre propre mode de résilience.

De l’importance de la connaissance de soi

La gestion constructive du stress et le bien-être qui en émane, sont accessibles à tous les individus, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur personnalité. Cependant, c’est cette dernière qui conditionne de façon prépondérante notre façon naturelle, ou « brute », de réagir au stress et de le gérer. C’est inhérent à notre nature et cela varie d’un individu à l’autre en fonction de ce qu’il est. 

Mais pas seulement.

D’après les recherches menées par The Myers-Briggs Company, les personnes ayant un bon niveau de connaissance de soi sont plus à même de gérer leur stress et ses déclencheurs. Par exemple, les managers qui ont fait un travail sur eux connaissent leurs limites et leurs peurs, ce qui leur donne une plus grande emprise sur ces dernières. Cela les rend plus disponibles pour repérer et désamorcer les situations pouvant nuire au bien-être de leur équipe et enrayer le développement de la confiance mutuelle. Mais aussi face aux circonstances les plus défavorables, pour essayer d’apprendre des épreuves plutôt que d’y succomber.

Développer la connaissance de soi, à travers un outil tel que le modèle MBTI, peut aider à améliorer la gestion du stress et renforcer la manière dont on peut s'appuyer sur ses préférences et ses forces naturelles pour rebondir et retrouver l'équilibre.

Et la confiance ?

Une recherche sur la performance collective réalisée par Google, a fait ressortir la sécurité psychologique comme le facteur le plus important pour le succès d’une équipe.

On entend souvent dire : « La confiance ne se décrète pas, elle se construit ». 

C’est pourquoi Will Schutz a commencé à développer le questionnaire FIRO® en 1952. Sa mission : améliorer les performances des équipes de la marine américaine. Comment ? En montrant que les choses sont un peu plus complexes qu’il n’y paraît et que les incompatibilités interpersonnelles peuvent être source de frustration, causer des tensions et enrayer la confiance. Les trois piliers de la confiance interpersonnelle résultent de nos besoins de se sentir important, capable, estimé et accepté.

 

Si les conséquences du stress peuvent être multiples, tant pour les individus que pour les organisations, nous avons la capacité de choisir comment y faire face

Comme un muscle que l’on travaille, il est possible de s'entraîner à mieux gérer le stress pour, in fine, le transformer en moteur.

Une meilleure conscience de soi pose des bases solides pour le développement personnel et peut aider chacun à développer sa résilience.

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