Université du Surrey

Cultiver les soft skills des étudiants pour en faire les leaders de demain avec le programme MBTI®

Fondée en 1894, l’Université du Surrey se donne pour mission d’apporter à ses étudiants un enseignement de qualité axé sur l’innovation pour les aider à se démarquer sur le marché de l’emploi. L’institution a toujours su s’adapter aux évolutions de la société et du monde du travail, afin non seulement d’assurer à ses étudiants une formation d’excellence mais aussi de développer des compétences clés pour réussir dans le monde professionnel d’aujourd’hui. Son succès se mesure à son ascension continue au classement des universités.

Étudiants assis à table

Si les universités savent modeler des esprits vifs et créatifs, elles laissent parfois de côté le développement des soft skills devenues indispensables à la réussite dans le monde professionnel moderne.

L’Industrial Doctorate Centre (IDC) de l’Université du Surrey recrute tous les ans de futurs ingénieurs de recherche parmi les étudiants les plus prometteurs pour intégrer son prestigieux programme de doctorat en ingénierie (EngD*). Soutenu par des grands groupes industriels, il offre la possibilité de participer à la recherche de pointe et à la mise en application des résultats au sein d'une entreprise commanditaire.

Toutefois, pour atteindre leur plein potentiel dans le monde du travail, les étudiants ont besoin d’aller au-delà de leurs seules compétences techniques. La nécessité d’enrichir leur savoir-faire de compétences comportementales s’est alors imposée. 

C’est pour répondre à ce besoin que l’Université du Surrey a fait appel à The Myers-Briggs Company. Le projet a consisté à mettre en place un programme de développement des compétences en leadership et relationnelles de ses jeunes ingénieurs. Acquérir ces savoir-être avait pour but de préparer ces étudiants, aussi brillants soient-ils, à devenir des leaders de demain.

Les points phares du projet ont été définis : déclencher la prise de conscience, dépasser les préjugés et développer les compétences comportementales. L’objectif était de permettre d’améliorer l’expérience des étudiants pour in fine profiter à tous : étudiants, entreprises et établissement.

L’université a mandaté The Myers-Briggs Company pour concevoir une série de workshops afin d’accompagner la transition des ingénieurs de recherche vers le monde du travail. 

Pour répondre à leurs besoins spécifiques en développement personnel, The Myers-Briggs Company a travaillé en étroite collaboration avec l’IDC et développé un programme basé sur l’indicateur MBTI. Il avait pour ambition de permettre de :

  • Explorer l'impact de leur style relationnel sur le développement professionnel
  • Sensibiliser à l'importance de la gestion des relations interpersonnelles
  • Apprendre à adapter leur approche en fonction des contextes
  • Améliorer les relations avec leurs pairs
  • Tirer pleinement parti de la diversité au sein de leurs groupes de travail et d'étude
  • Commencer à développer leur réseau professionnel

La méthode MBTI, utilisée pour mieux se connaître, a créé le déclic chez les étudiants dans la prise de conscience de leurs drivers comportementaux, de leur style relationnel et de leur probable style managérial. Mais aussi de la différence dans les styles de travail. Chaque workshop a été pensé autour d’une série de mises en situation pour créer une expérience de développement ludique, tout en comprenant une dose de challenge personnel et de réflexion.   

Cela a permis aux étudiants de définir les actions nécessaires à mettre en œuvre pour renforcer leur trajectoire professionnelle et atteindre leur plein potentiel. 

Le projet a remporté un franc succès : 93 % des participants ont estimé que ces workshops auraient un impact positif sur leur performance future. Un niveau de satisfaction partagé par l’université qui a exprimé la volonté d’introduire ces sessions dans le programme d'intégration des nouveaux étudiants.

Les clés de lecture MBTI ont insufflé une nouvelle dynamique au sein du département : elles font désormais partie du vocabulaire et des modes de travail des chercheurs. L’approche typologique a également aidé à déconstruire certains stéréotypes et idées reçues autour des caractéristiques considérées comme typiquement féminines et masculines - qui ont en réalité plus à voir avec les préférences de personnalité qu’avec le genre ou l’âge. 

Si développer ces soft skills, souvent mises de côté au profit des compétences académiques pures, reste un challenge - même pour les étudiants les plus brillants -, elles n’en sont pas moins incontournables dans le monde du travail d’aujourd’hui. Elles participent en effet à établir des relations de qualité quel que soit l’interlocuteur. 

L’expérience a été jugée comme très positive par les étudiants, répondant ainsi à l’enjeu stratégique majeur de l’université pour garder sa place en haut du classement. 

Des sessions d’application ont par la suite été déployées sur des sujets tels que le management de projet. 

Noelle Hartley, directrice de l’IDC, témoigne : « Pour en avoir déjà bénéficié personnellement, j’étais très enthousiaste à l’idée d’offrir l’expérience MBTI à nos étudiants. Mais la culture et le style universitaires étant très différents de ceux d’une entreprise, je me demandais quelle serait la réaction de mes collègues ! Il s’avère que mon inquiétude était infondée - et le feedback des étudiants confirme qu’ils ont adoré la démarche. Mieux encore, ils s’en servent aussi bien à l’université que dans l’entreprise qui les accueille. »

* Un EngD est un diplôme britannique similaire à un doctorat en ingénierie qui s’applique dans l’industrie.

J’ai énormément appris sur moi-même lors de cet atelier. J’ai notamment pris conscience de mes possibles angles morts, et comment je peux y remédier. Et puis surtout, je comprends désormais que les autres peuvent penser très différemment de moi et pourquoi ils le font ! Je suis convaincu que cet éclairage peut également bénéficier à d'autres.

Ingénieur de rechercheprogramme de doctorat en ingénierie. Université du Surrey